Le décodage de l'ADN a permis l'essor des tests génétiques et ces derniers deviennent accessibles au grand public via Internet. Ces tests permettent de confirmer le diagnostic de certaines affections, d'en dépister et même de prédire un risque de développer des maladies. Ils laissent aussi entrevoir des possibilités de thérapies géniques, de régénération cellulaire, de clonage.
Il est important que les acteurs du système de santé connaissent les applications de ces tests, les risques, bénéfices et les limites de ces dépistages génétiques, les lois qui les encadrent et les enjeux économiques qui en découlent.


Ce blog est créé dans le cadre du Diplôme Universitaire de Journalisme Médical de l'université Paris Descartes. Nous essayerons d'aborder les sujets sous forme d'articles journalistiques et attendons vos commentaires.


20 févr. 2008

L'ADN, notre carte génétique

L'ADN (acide désoxyribonucléique) est le support génétique de chaque être humain. Il est présent sous forme de chromosomes dans le noyau de nos cellules. Certaines séquences d'ADN, ou gènes, sont exprimées grâce au code génétique. Le résultat de cette expression est une protéine, spécifique de chaque gène.

Une structure en double hélice.
L'ADN a une structure particulière en double brin et en hélice. Il est constitué de quatre bases azotées : l'adénine, la thymine, la cytosine et la guanine. Chaque base est liée à un groupe phosphate et au désoxyribose pour former une structure chimique appelée nucléotide. On retrouve deux bases complémentaires sur chaque brin d'ADN. Elles sont liées entre elles par des liaisons hydrogènes. L'adénine est liée à thymine. La cytosine est liée à la guanine.

Homozygotes ou hétérozygotes ?
Un gène, ou séquence nucléotides, existe sous forme de deux allèles. Ainsi, un individu peut être homozygote ou hétérozygote pour un gène. L'ensemble des allèles constitue le génotype d'un individu. Le phénotype est l'expression visible du génotype.

Fabrication d'un messager.
La transcription est la copie de l'un des deux brins de l'ADN en ARN messager (acide ribonucléique). La structure chimique de l'ARN diffère de celle de l'ADN. Le sucre est le ribose. La base thymine est remplacée par l'uracile. Une suite de trois paires de bases sur l'ARNm est appelée codon.

Langage codé.
L'étape suivante est la traduction. Elle a lieu dans le cytoplasme. Le ribosome lit l'ARNm codon par codon. Il met en relation un codon de l'ARNm avec l'anti-codon d'un ARN de transfert portant l'acide aminé correspondant. Chaque acide aminé est ainsi lié à la protéine en cours de synthèse par une liaison peptidique.

Le code génétique est un système de correspondance entre les codons et les acides aminés. Il est dit redondant: le même acide aminé peut être codé par plusieurs codons différents. Cette redondance a un avantage. Une mutation génétique affectant une séquence d'ADN codante peut, de ce fait, n'avoir aucune incidence sur la protéine traduite. Trois stops codons, parmi les 64 existants, signent la fin de la traduction. Ils signent également la fin de ce premier rappel de génétique.



Nous vous recommandons sur ce sujet deux sites :
http://edumed.unige.ch/dnaftb/http://www.dnahelp.org/fr-index.html

1 commentaire:

Deux etudiantes du DU de Journalisme Médical a dit…
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